[Ideal] Love: le futur vs le réel
Vous êtes dans le métro sur votre trajet quotidien, vous ne regardez plus les directions tellements ces couloirs austères vous sont devenus familiers.
Vous êtes sur le bord du quai, regardant les rails, regardant la pendule, espérant qu'il ne tarde pas trop, vous pensez déjà à ce que vous allez faire en arrivant chez vous.
Le voilà finalement, le conducteur bloqué dans sa cabine regarde l'entrée du tunnel suivant, comme si ce temps là était de trop dans sa vie à lui aussi. Les rames défiles, les gens prisonniers sont impassibles, apparaissent de cire, inaccessibles, genre dans le métro moi j'ai pas peur, mais ce n'est pas de ça qu'il s'agit, il s'agit de chaleur, de vie. La chaleur y est oui, mais elle est étouffante, alors cette vie là, elle colle à la peau.
La rame s'arrête finalement, vous cherchez du regard la porte la plus pres, la porte, la rame la moins pleine, et c'est à ce instant que votre regard croise le regard de cette femme assise coté fenêtre. Le temps ce suspend, ces pupilles, comme les votre se dilatent, comme si vous veniez de reconnaitre quelqu'un dans cette armée de personnes anonymes. La sonnerie vous ramène à la réalité, vous montez.
D'abord, vous cherchez à trouver à quoi vous tenir, mais il reste cette emprunte dans votre mémoire, comme une effluve mais en image, de ce que vous avez vu l'espace d'un instant. Vous vous retournez et vous cherchez à préciser ce que vous avez vu.
Vous alignez votre regard en direction de sa place, mais cet anonyme devant vous vous cache la vue. Vous penchez la tête pour ne voir que d'un oeil celle qui se trouve assise là, tout prés.
Vous êtes debout, elle est assise, elle a se regard par en dessous qui attendait patiemment le votre. Vous apparaissez maladroitement par dessus l'épaule de la personne à coté de vous, et vous croisez à nouveau le sien. C'est confirmé, chaque fois que cela se produit, vous recevez un décharge au niveau du plexus, cette femme là à quelque chose. Elle laisse naître un sourire sur ses lèvres, puis le retient, tourne la tête regardant à l'extérieur, et continue de sourire comme si ce paysage commun était devenu beau.
Vous regardez les stations, les extincteurs, vous chercher à trouver quelque chose sur quoi centrer votre attention, mais vous savez que ce regard est sur vous lorsque faite cela vous ne pouvez retenir davantage cette joie qui vous submerge.
Elle est vêtue de noir, un piercing un menton, des mèches rouges, elle ne correspond pas à l'idéal féminin que vous aviez, mais elle ne vous laisse pas indifférent c'est sûr. Vous voilà tiraillez entre ce que vous avez prévu, ce rêve, votre futur, et cette femme là qui existe et qui vous rend heureux alors que vous n'avez meme pas discutés. Allez vous la voir ? Allez vous essayer de comprendre ce qui se passe entre vous deux ? continuez vous de croire à ce rêve de votre futur ?
C'est votre station, vous descendez ? vous restez ? Et si vous etiez heureux avec une femme qui n'est pas ce que vous souhaitiez ? Si cette contradiction vous rendait heureux ? Il ne vous reste que quelque seconde, la sonnerie s'est déja initiée.
-Bill
Vous êtes sur le bord du quai, regardant les rails, regardant la pendule, espérant qu'il ne tarde pas trop, vous pensez déjà à ce que vous allez faire en arrivant chez vous.
Le voilà finalement, le conducteur bloqué dans sa cabine regarde l'entrée du tunnel suivant, comme si ce temps là était de trop dans sa vie à lui aussi. Les rames défiles, les gens prisonniers sont impassibles, apparaissent de cire, inaccessibles, genre dans le métro moi j'ai pas peur, mais ce n'est pas de ça qu'il s'agit, il s'agit de chaleur, de vie. La chaleur y est oui, mais elle est étouffante, alors cette vie là, elle colle à la peau.
La rame s'arrête finalement, vous cherchez du regard la porte la plus pres, la porte, la rame la moins pleine, et c'est à ce instant que votre regard croise le regard de cette femme assise coté fenêtre. Le temps ce suspend, ces pupilles, comme les votre se dilatent, comme si vous veniez de reconnaitre quelqu'un dans cette armée de personnes anonymes. La sonnerie vous ramène à la réalité, vous montez.
D'abord, vous cherchez à trouver à quoi vous tenir, mais il reste cette emprunte dans votre mémoire, comme une effluve mais en image, de ce que vous avez vu l'espace d'un instant. Vous vous retournez et vous cherchez à préciser ce que vous avez vu.
Vous alignez votre regard en direction de sa place, mais cet anonyme devant vous vous cache la vue. Vous penchez la tête pour ne voir que d'un oeil celle qui se trouve assise là, tout prés.
Vous êtes debout, elle est assise, elle a se regard par en dessous qui attendait patiemment le votre. Vous apparaissez maladroitement par dessus l'épaule de la personne à coté de vous, et vous croisez à nouveau le sien. C'est confirmé, chaque fois que cela se produit, vous recevez un décharge au niveau du plexus, cette femme là à quelque chose. Elle laisse naître un sourire sur ses lèvres, puis le retient, tourne la tête regardant à l'extérieur, et continue de sourire comme si ce paysage commun était devenu beau.
Vous regardez les stations, les extincteurs, vous chercher à trouver quelque chose sur quoi centrer votre attention, mais vous savez que ce regard est sur vous lorsque faite cela vous ne pouvez retenir davantage cette joie qui vous submerge.
Elle est vêtue de noir, un piercing un menton, des mèches rouges, elle ne correspond pas à l'idéal féminin que vous aviez, mais elle ne vous laisse pas indifférent c'est sûr. Vous voilà tiraillez entre ce que vous avez prévu, ce rêve, votre futur, et cette femme là qui existe et qui vous rend heureux alors que vous n'avez meme pas discutés. Allez vous la voir ? Allez vous essayer de comprendre ce qui se passe entre vous deux ? continuez vous de croire à ce rêve de votre futur ?
C'est votre station, vous descendez ? vous restez ? Et si vous etiez heureux avec une femme qui n'est pas ce que vous souhaitiez ? Si cette contradiction vous rendait heureux ? Il ne vous reste que quelque seconde, la sonnerie s'est déja initiée.
-Bill