[Ideal] Indépendamment de tout
Si on débarquait sur une île inconnue, voire une île d'un monde fantastique, et que l'on découvrait la nourriture locale pour la première fois. Que l'on ne sache pas d'ailleurs si cela est de la nourriture ou pas, comment agirions nous ?
Je me pose la question aujourd'hui parce que un certains rituel, une certaine norme passe au delà pour moi du ressenti: je parle du "entrée- plat-dessert", ou encore d'un certains équilibre alimentaire, d'une classification des aliments : fruits, légumes, féculents, sucre rapides et sucre lents etc ou encore de saisons mais qui s'attenue aujourd'hui avec des produits d'ailleurs.
Parler à table est un autre rituel. J'ai le sentiment que la notion de ressenti : faim, plaisir, goût, sasiété s'éfface au profit de quelque chose d'autre: manger rapidement, retourner au taf, le repas est il devenu à ce point un moment fastidieux, une contrainte qui vient perturber la journée ? Est-il nécessaire de nourrir ce corps pour qu'il donne de l'énergie, pour qu'il ne meurt pas, ne développe pas de maladie etc...
Indépendamment de tout ce qui prend le pas sur le plaisir, pourquoi ne pas s'intérroger quand on mange sur le goût de cet aliment ? le mangerions nous si nous étions sur cette île s'il était présenté sous cette forme ? ce goût est il agréable ? trouvons nous la sasiété une fois qu'on a mangé ? sommes nous plus tendus ? détendus ? Buvons nous du café pour le plaisir ou pour sa fonction ? Cette réfléxion est propre à chacun, parce qu'il n'y a pas me semble t il de solution universelle.
C'est une réfexion un soir de mars en buvant un verre de musca.
Je me pose la question aujourd'hui parce que un certains rituel, une certaine norme passe au delà pour moi du ressenti: je parle du "entrée- plat-dessert", ou encore d'un certains équilibre alimentaire, d'une classification des aliments : fruits, légumes, féculents, sucre rapides et sucre lents etc ou encore de saisons mais qui s'attenue aujourd'hui avec des produits d'ailleurs.
Parler à table est un autre rituel. J'ai le sentiment que la notion de ressenti : faim, plaisir, goût, sasiété s'éfface au profit de quelque chose d'autre: manger rapidement, retourner au taf, le repas est il devenu à ce point un moment fastidieux, une contrainte qui vient perturber la journée ? Est-il nécessaire de nourrir ce corps pour qu'il donne de l'énergie, pour qu'il ne meurt pas, ne développe pas de maladie etc...
Indépendamment de tout ce qui prend le pas sur le plaisir, pourquoi ne pas s'intérroger quand on mange sur le goût de cet aliment ? le mangerions nous si nous étions sur cette île s'il était présenté sous cette forme ? ce goût est il agréable ? trouvons nous la sasiété une fois qu'on a mangé ? sommes nous plus tendus ? détendus ? Buvons nous du café pour le plaisir ou pour sa fonction ? Cette réfléxion est propre à chacun, parce qu'il n'y a pas me semble t il de solution universelle.
C'est une réfexion un soir de mars en buvant un verre de musca.